Sondage : le harcèlement, première des préoccupations pour 4 enfants sur 10

Article – 11 mars 2025
Temps de lecture :

Deprecated: strpos(): Passing null to parameter #1 ($haystack) of type string is deprecated in /home/jordan/httpdocs/www/popeduc/wp-content/themes/basic/includes/basic-utils.php on line 14

Deprecated: strpos(): Passing null to parameter #1 ($haystack) of type string is deprecated in /home/jordan/httpdocs/www/popeduc/wp-content/themes/basic/includes/basic-utils.php on line 14

Deprecated: strpos(): Passing null to parameter #1 ($haystack) of type string is deprecated in /home/jordan/httpdocs/www/popeduc/wp-content/themes/basic/includes/basic-utils.php on line 14

Deprecated: strpos(): Passing null to parameter #1 ($haystack) of type string is deprecated in /home/jordan/httpdocs/www/popeduc/wp-content/themes/basic/includes/basic-utils.php on line 14
3 min.

Un sondage, réalisé par l’Ifop pour les Francas en février 2020, révèle que, pour quatre enfants ou adolescents sur dix, le harcèlement est le problème n°1 à prendre en compte dans leur vie quotidienne.

Pop’éduc
Les enfants rejettent clairement la violence, selon les chercheurs du laboratoire Expérice. Image © freepik.com

Dénoncer le harcèlement, qui peut le faire mieux que les premiers concernés, les enfants et les adolescents ? Suite à la parution d’un sondage plaçant le harcèlement en tête des préoccupations des plus jeunes, des animatrices et des animateurs ont recueilli leurs témoignages sur le terrain. Pour Pop’éduc, une équipe universitaire du laboratoire Expérice de Paris 13 les a analysés. 

La confrontation aux violences

Les enfants et les adolescents évoquent d’abord les violences de façon « lointaine » car elles n’ont pas été forcément vécues par celles et ceux qui s’expriment. Mais celles-ci sont condamnées sans ambiguïté selon une perspective juridique et morale : « C’est pas bien de frapper, on n’a pas le droit, c’est interdit par la loi. » Lorsqu’elles sont rapportées plus personnellement, les violences entraînent des affections corporelles et impliquent casse d’objets personnels ou douleurs. Plus rarement, quelques-uns reconnaissent que cette violence peut être psychique et symbolique à travers notamment les insultes et autres violences verbales qui peuvent blesser et humilier une personne. « Ça peut être des coups mais aussi faire mal au cœur. J’aimerais sauter plus haut, toute ma vie, qu’on arrête de m’insulter ». La notion de récurrence ou de répétition d’actes violents est identifiée par les enfants et les adolescent·es, qui distinguent effectivement les situations de harcèlement de celles ressortant des « embrouilles ». « Si on est violent souvent avec les mêmes personnes, ça s’appelle du harcèlement. Pour moi c’est souvent à l’école qu’on se fait harceler ».

Quels modes de prévention et de résolution ?

faiblesse d’y recourir alors qu’il existe d’autres « solutions » possibles : « être plus gentils […]. En s’excusant, en donnant quelque chose, offrir des fleurs ». Le recours aux adultes est souvent cité : « il faut voir des grandes personnes pour en parler » même si « des fois on parle à des personnes qui nous comprennent pas ». Si l’usage de la punition peut s’avérer dissuasif selon certains, d’autres se réfèrent à la médiation par les pairs développée ces dernières années. Ce dispositif mise sur la formation d’enfants pour réguler les conflits.