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Boccia, basket fauteuil, torball… Ces animateurs ont testé le handisport
Chaque année, le Comité départemental handisport des Vosges accueille des animateurs et animatrices en formation professionnelle pour une journée d’activités sportives inclusives.
Le handigolf pourrait bientôt devenir un sport paralympique. Image © Francas des Vosges
Sensibiliser les équipes d’animation à la pratique d’activités sportives inclusives ? C’est un des objectifs du Collectif 100 % Loisirs – vers un accueil pour tous, réseau interdisciplinaire d’acteurs éducatifs et médico-sociaux vosgiens. Depuis 2014, ses membres s’engagent pour favoriser l’inclusion des enfants en situation de handicap dans les structures de loisirs et former des animateurs capables d’éduquer à la différence.
Ainsi, depuis 10 ans, des stagiaires en formation professionnelle BPJEPS participent chaque année à une journée de pratique d’activités handisports, avec les bénévoles du Comité départemental handisport 88 (CDH88). Ces journées de découverte s’adressent également aux animateurs et animatrices BAFA-BAFD ainsi qu’aux enfants en centres de loisirs.
Des activités sportives plus inclusives
Au programme de ces journées : boccia, une adaptation de la pétanque pour les handicapés moteurs, basket fauteuil, handigolf ou encore torball, un sport collectif pour déficients visuels dont le but est de lancer un ballon sonore dans le camp adverse : les interventions sont construites pour pratiquer ensemble. « Cela permet de mettre en avant les activités communes que l’on peut faire ensemble au lieu de voir les différences comme des freins et des obstacles », explique Fabrice Le Roux, directeur des Francas des Vosges, l’organisme de formation
Les animateurs en formation ont découvert les pratiques des membres du comité handisport du département. Image © Francas des Vosge
Faire évoluer le regard sur le handicap
Ces temps de pratiques et d’échanges en commun avec des bénévoles d’associations handisports des Vosges permettent aux participants d’appréhender le handicap de manière positive : sensibiliser par la pratique est un moyen ludique et participatif pour réinterroger ses propres représentations sur le handicap et ainsi les faire évoluer.
Éric Laurent, le vice-président du CDH88, lance, en conclusion, un appel aux animateurs et animatrices : « Pensez à vous intéresser à ce que l’enfant ou le jeune en situation de handicap peut faire au lieu de vous arrêter sur ce qu’il ne peut pas faire. C’est à cette condition que vous pourrez mettre en œuvre des stratégies d’adaptation pour faire participer toutes les personnes, quelles que soient leurs différences. »
Les règles du basket-fauteuil sont les mêmes que celles du basket. Image © Francas des Vosges
